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Article paru le 18 novembre 2014, auteur : Inès

Otono-me, le service de monitoring non intrusif de personnes âgées

La société toulousaine Telegrafik innove dans l’aide au maintien à domicile en lançant Otono-me, service de monitoring non intrusif de personnes âgées.

Présentation d’Otono-me :

Il existe déjà des systèmes de téléassistance reposant sur des boutons d’alerte ou médaillons mais ne fonctionnent que dans 30% des cas car souvent inaccessibles ou oubliés au moment de l’accident. Otono-me, par son système de détection intelligente d’anomalie, compte révolutionner le marché des produits de téléassistance.

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Depuis son lancement en Septembre 2013 par Carole Zisa-Garat, Telegrafik a reçu l’aide de l’agence régionale Midi-Pyrénées Innovation dans le cadre du projet national de la silver économie (économie au service des personnes âgées), du laboratoire Laas-CNRS, de l’accélérateur de start-up Ekito et enfin d’Orange. La multinationale française l’a intégré à l’Orange Fab France et un contrat de partenariat est annoncé pour construire une offre commune entre les deux entités.Telegrafik prévoit un chiffre d’affaires de 300.000 euros en 2015, doublé en 2016. Un avenir prometteur pour la jeune start-up Telegrafik, une nouvelle fierté pour l’industrie High-Tech française.

OTONOME2

Fonctionnement d’Otono-me :

Le système fonctionne à l’aide de 5 capteurs (4 de mouvement, un d’ouverture et fermeture de porte) à disposer dans la maison. Ces derniers analysent et détectent des anomalies d’activité à l’aide d’algorithmes d’intelligence artificielle : rupture d’activité ou de dégradation lente de l’activité dans le temps. Ainsi ce système respecte la vie privée tout en étant plus efficaces que les produits déjà existants.

Otono-me envoie automatiquement une alerte par SMS aux proches ou à des services d’aide 24H/24 lorsqu’une anomalie d’activité est détectée. Un tableau de bord sur smartphone permet également le suivi en temps réel de l’activité de la personne à son domicile. Pour fonctionner le système n’a donc pas besoin d’internet, condition importante dans le cas d’emplacements isolés et pour des populations rarement connectée. C’est un système plug and play : tout est pris en charge par Otono-me, même l’abonnement de télécommunication nécessaire.

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Disponibilité et prix :

Otono-me se dirige plutôt vers un modèle B2B en cherchant des distributeurs et partenaires. Ainsi c’est certainement un format d’abonnement qui sera mis en place par les distributeurs.

 

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Ils parlent de nous : touleco.fr, le premier quotidien de l’économie toulousaine

Article publié le 11 novembre 2014. Auteur : Isabelle Meijers.

Toulouse. Otono-me révolutionne le secteur de la téléassistance.

En équipant le domicile de personnes âgées ou fragilisées de capteurs capables de déceler des ruptures d’activité, Otono-me innove dans l’aide au maintien à domicile. Sa créatrice Carole Zisa-Garat attire à elle Orange, qui se lance dans la domotique.

« Au-delà de 65 ans, une personne sur trois va chuter dans l’année », selon Carole Zisa-Garat, présidente de la start-up toulousaine Telegrafik, créatrice d’Otono-me, un service d’alerte inédit pour personnes âgées vivant seules à leur domicile. Le secteur de la téléassistance utilise la même technologie d’un médaillon d’appel autour du cou ou du poignet depuis une trentaine d’années. « Or, ce système n’est efficace que dans 20 à 30% des cas. En effet, plus de la moitié des personnes concernées ne le portent pas au moment de la chute ou au delà de 85 ans, il leur est très difficile d’appuyer sur le bouton », analyse Carole Zisa-Garat.

Cette jeune ingénieure des Mines de Paris imagine ainsi une solution qui équipera non plus la personne mais son domicile. « Cinq capteurs sont installés dans le logement de la personne, quatre capteurs de mouvement et un capteur d’ouverture et fermeture de porte, qui vont permettre de suivre en temps réel l’activité de la personne dans son logement. Nous récupérons ces données à Telegrafik et les analysons via des logiciels auto-apprenants. Toute la valeur ajoutée d’Otono-me réside dans ces algorithmes d’intelligence artificielle », explique la présidente.

Une solution Plug and Play

Ensuite, en cas de rupture d’activité ou de dégradation lente de l’activité dans le temps, une alerte est lancée via SMS auprès des proches ou vers un plateau d’assistance sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pas besoin de connexion internet, compatible avec tous types de capteurs et bientôt complétée par une application smartphone destinée aux personnes référentes, la solution sera commercialisée dès le premier semestre 2015 auprès de professionnels de la téléassistance via un abonnement. « Une dizaine de clients pilotes sont déjà équipés depuis décembre 2013. Ce chiffre va passer à une centaine. Et les retours valident la valeur ajoutée pour les familles », constate Carole Zisa-Garat.

Intérêt de grands noms du marché des objets connectés

Pour créer Telegrafik au capital de 60.000 euros, la jeune femme confie avoir vendu son appartement il y a un an ! Elle a depuis reçu le soutien de l’agence régionale Midi-Pyrénées Innovation, de la banque publique d’investissement Bpifrance via une bourse French Tech, de Nubbo, l’incubateur, de la Région, du laboratoire Laas-CNRS, de la société toulousaine Ekito et non des moindres d’Orange, décidé à partir à l’assaut du marché des objets connectés, domaine de prédilection de Telegrafik. La société a intégré l’Orange Fab France, programme d’accélération de l’opérateur. « Cinq start-up seulement sur 150 ont été retenues. Nous prévoyons de signer un contrat de partenariat avec Orange pour mettre au point une offre en commun », explique Carole Zisa-Garat. Le marché européen est visé, en particulier l’Allemagne à la démographie vieillissante. Telegrafik table sur un chiffre d’affaires de 300.000 euros en 2015, doublé en 2016. Isabelle Meijers

Sur les photos : Carole Zisa-Garat dans les locaux de son entreprise avec le boitier Otono-me, et son équipe. Photos Kévin Figuier – ToulÉco

 

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Ils parlent de nous : La Dépêche du Midi

Article paru le 10 novembre 2014. Auteur : Olivier Auradou

Seniors : «Surveillance bienveillante»

Leonardo Noleto, Déborah Parès et Carole Zisa-Garat (debout)
Leonardo Noleto, Déborah Parès et Carole Zisa-Garat (debout)
 

 

 

Rester à son domicile le plus longtemps possible, c’est le souhait de la plupart des personnes âgées. Mais l’entourage s’inquiète souvent des risques encourus par leurs proches vieillissants. «Depuis 30 ans, la réponse à cette problématique c’est le bouton d’appel d’urgence, ou médaillon. Mais ce n’est pas très efficace, et ceux qui l’ont ne le portent pas car c’est stigmatisant, ou n’arrivent pas à appuyer dessus après une chute» assure Carole Zisa-Garat. Cette trentenaire Toulousaine a créé sa société en septembre 2013 après dix ans passés comme ingénieur chez Renault. «J’avais envie de créer mon entreprise, et les personnes âgées, c’est un sujet personnel au départ». Ainsi est né Telegrafik, start-up toulousaine spécialisée dans le big data, et son service Otono-me, une téléassistance version 2.0. «J’avais envie d’injecter de l’innovation en m’appuyant sur des technologies qui n’existaient pas il y a 5 ans, et de proposer des services connectés basés sur l’internet des objets». Concrètement, Otono-me ce sont cinq capteurs infrarouges passifs et un transmetteur, installés au domicile de la personne âgée, sans même avoir besoin d’internet (le système fonctionne en GSM). «Ce n’est pas la personne qui est équipée, mais le domicile» poursuit la présidente de Telegrafik. «Et on ne veut pas être big brother, on veut faire de la vigilance bienveillante. C’est pour ça qu’on n’installe pas de caméras». Tout est basé sur des algorithmes d’intelligence artificielle. «On a depuis le 1er octobre un partenariat avec le Laas-CNRS de Toulouse pour travailler avec leurs docteurs en intelligence artificielle». Les capteurs installés dans les pièces principales envoient leurs données qui sont analysées, et peuvent déclencher des alertes qui sont traitées via un centre d’appel spécialisé. «Mais notre système analyse aussi l’activité dans le temps de la personne âgée, pour voir s’il y a une baisse de cette activité et faire de la prévention le cas échéant». Telegrafik, qui «cherche à nouer des partenariats et trouver des distributeurs», a été invité par Orange – qui les soutient depuis le début – au grand forum de l’innovation Osons la France, à Paris début décembre. Une reconnaissance amplement méritée.
La Dépêche du Midi

Participation de TELEGRAFIK au monthly du Technocentre Orange et d’Orange Vallée

Carole ZISA-GARAT, présidente de TELEGRAFIK, était présente lors du monthly du mois d’octobre 2014 du Technocentre et d’Orange Vallée. Elle a partagé une table ronde avec Luc Bretones, Directeur du Technocentre Orange et d’Orange Vallée, et Stéphane Guinet, le Directeur Général d’AXA Global Direct, pendant 30 minutes afin d’évoquer les enjeux liés à l’internet des objets et au Big Data !

 

Table ronde monthly technocentre et orange vallée

TELEGRAFIK lance OTONO-ME, un service innovant d’alerte et de monitoring pour personnes fragilisées

TELEGRAFIK, start-up toulousaine spécialisée dans le Big Data et les services connectés intergénérationnels, lance un tout nouveau service d’alerte et de monitoring adapté aux besoins des personnes âgées vivant seules à leur domicile. Baptisé Otono, cette téléassistance 2.0 permet aux familles et/ou aux services d’intervention d’être prévenus en temps réel en cas d’anomalie.  Le service repose sur des algorithmes d’intelligence artificielle traitant les données issues de n’importe quel type de capteur, installés dans le logement de la personne fragilisée. Cette solution intelligente vient bouleverser le marché de la téléassistance traditionnelle avec bouton d’appel.

Un service innovant adapté aux enjeux sociétaux du maintien à domicile des personnes âgées

La solution Otono-me vient révolutionner le secteur de la téléassistance qui utilise les mêmes technologies depuis 30 ans.

« Aujourd’hui, en France, on compte près de 500 000 personnes équipées d’un système de bouton d’appel d’urgence ou médaillon. Cependant, dans la majorité des cas de chutes, il s’avère que la personne ne le portait pas sur elle ou qu’elle n’arrive pas à atteindre le bouton », explique Carole Zisa-Garat, Présidente de TELEGRAFIK.

Partant de ce constat, TELEGRAFIK a développé Otono-me, un service visant à sécuriser les personnes âgées désireuses de rester à leur domicile le plus longtemps. Une fois les capteurs de mouvement installés à son domicile, la personne vit comme d’habitude, Otono-me veille sur elle. Les données issues des capteurs sont analysées par des algorithmes d’intelligence artificielle élaborés par TELEGRAFIK qui détectent des anomalies d’activité de la personne, comme par exemple une absence suspecte de mouvements. Les proches des personnes équipées, le personnel aidant voire les services médicaux peuvent ainsi être alertés en temps réel en cas de problème.

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La start-up sélectionnée pour l’Orange Fab Saison 2

Une jeune entreprise de Midi-Pyrénées TELEGRAFIK et son service Otono-me, un service d’alerte pour personnes âgées vivant seules à domicile viennent d’être retenus pour intégrer lors de la saison 2 l’Orange Fab, l’accélérateur des start-up d’Orange. Créée à Toulouse en septembre 2013 par Carole Zisa, l’entreprise TELEGRAFIK, après être passée par Nubbo, l’incubateur, a lancé son système de téléassistance en 2014. En février dernier, c’est la société toulousaine Pixience avec son dermoscope numérique qui avait été sélectionnée par l’accélérateur Orange Fab pour la saison 1. Comme pour TELEGRAFIK, c’est la seule entreprise de la région à avoir été retenue pour ce programme.

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Ils parlent de nous : ObjectifNews.com, Le monde économique et politique en direct

 

Stéphane Richard au show hello

Stéphane Richard a présenté les principales innovations d’Orange

 

Article paru le 6 octobre 2014. 

Entreprise, maison, santé, transport : Orange dévoile ses innovations pour un futur ultra-connecté

Seul en scène, comme Steve Jobs en son temps. Stéphane Richard, PDG d’Orange, a présenté le 2 octobre, à Paris, une vingtaine d’innovations dédiées à la maison, au travail et à la mobilité. Certaines de ces solutions ont été codéveloppées en Midi-Pyrénées, au sein de l’Orange Lab de Blagnac. Zoom sur les outils de mobilité de demain made in Orange.

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E-santé et école numérique

Certaines innovations sont liées au secteur de la santé. Le Parcours ambulatoire d’Orange Healthcare, qui sera lancé au premier semestre 2015, permettra ainsi d’accompagner les patients avant et après une intervention. Initiée cet été en Aquitaine, la Télé-AVC d’Orange Healthcare permet la téléconsultation avec un neurologue ou un radiologue lorsqu’un urgentiste soupçonne un AVC. Développé par la start-up toulousaine TELEGRAFIK, sélectionnée par Orange FabOtono-me est un service de téléassistance permettant de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ou fragilisées. Il sera disponible courant 2015

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Show Hello : Orange mise sur les objets connectés et le Big Data

Plate-forme Big Data, commercialisation des données réseaux, voiture et maison connectées, solutions numériques pour les PME et TPE, paiement mobile, 4G+ et arrivée de Netflix constituent les principales nouveautés de rentrée d’Orange.

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Education et santé à l’heure numérique

« La tablette est l’ardoise du 21e siècle », s’est également réjouit Stéphane Richard pour présenter Ecole numérique, une offre visant à faire basculer les classes dans l’ère numérique en apportant outils (tablettes connectées, vidéoprojecteur) et formation des enseignant. Les technologies numériques en réseau viennent aussi au secours du secteur de la santé. Notamment avec Parcours ambulatoire (prise en charge et suivi d’une hospitalisation), Télé-AVC (diagnostic distant en urgence) et Otono-me (maintient à domicile).

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TELEGRAFIK et le Big Data  

Le « Big Data » est devenu l’expression incontournable à intégrer dans son discours lorsque l’on est une entreprise de collecte et d’analyse des données. Mais avant de l’utiliser à tort et à travers, il est bon de faire une piqûre de rappel et de clarifier cette notion âgée déjà de presque 15 ans !

Le Big Data est bien souvent représenté simplement grâce aux 3V :

Vélocité : le nombre de données récoltées sont générées de plus en plus rapidement.

Variété : les données captées sont de natures de plus en plus différentes.

Volume : le volume des données générées et stockées sont de plus en plus importantes de nos jours.

 

 Quelle est notre approche du sujet chez TELEGRAFIK sur ces 3V ?

VÉLOCITÉ

Grâce à notre service OTONO-ME, nous recevons de plus en plus de données de plus en plus rapidement en fonction du nombre de clients test que nous ajoutons, leur assurant un maintien à domicile en sécurité.

VARIÉTÉ

Notre téléassistance innovante nous permet de capter des données de différentes natures telles que des données de présence, des données de mouvements, ou des données d’ouverture de porte.

VOLUME

Nous récoltons un grand nombre de données par le biais de nos capteurs nous permettant de prédire la dégradation de santé des personnes âgées ou fragilisées équipées mais aussi de détecter des anomalies dans le domicile de ces personnes, permettant de rassurer efficacement les proches et souvent aidants familiaux de la personne.

 

TELEGRAFIK a pour vocation d’offrir un service à forte valeur ajoutée à ses clients; cela va donc bien au-delà de la technique. Nous proposons des services connectés intergénérationnels au service des familles, tout en veillant à respecter leurs souhaits et leur intégrité. En effet, les données récoltées et utilisées sont protégées et ont pour seul objectif de leur faciliter la vie, de les rassurer et de les sécuriser au quotidien.

 

Sources :

http://www.fastcompany.com/most-innovative-companies/2013/industry/big-data?goback=%2Egde_70219_member_214680560

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/01/27/trois-defis-pour-les-maths_4355210_1650684.html

http://pro.01net.com/editorial/624494/big-data-radioscopie-d-un-nouveau-gisement-d-opportunites-pour-la-grande-distribution/

http://www.piloter.org/business-intelligence/big-data-definition.htm

http://www.journaldunet.com/solutions/analytics/big-data/

Cinq projets retenus par la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de la 2e édition de l’appel à projets sur les technologies numériques Agile IT

La présence des Technologies Numériques dans les produits industriels, dans les réseaux de transport, d’énergie et de télécommunications ou dans le secteur public (e-santé, e-éducation) fait de ce secteur un catalyseur de la croissance de demain.

Ainsi, la Région Midi-Pyrénées a-t-elle lancé la deuxième édition d’Agile IT, l’appel à projets sur les Technologies Numériques afin de soutenir des projets industriels novateurs et de favoriser la mise en œuvre de compétences transverses. Cinq projets ont été retenus dans le cadre d’Agile IT :

[…]

  • TELEPASS porté par TELEGRAFIK, également avec le LAAS-CNRS sur un service d’alerte connecté pour personnes âgées isolées

[…]

MPE accompagne certaines de ces entreprises comme Unitag, MyFeelBack, MyFox et Naio Technologie. www.midipyrenees.fr/AGILE-IT

 

Région Midi-Pyrénées

 

TELEGRAFIK a été sélectionné par l’Orange Fab France

C’est officiel ! TELEGRAFIK fait partie des heureux élus qui intègrent la deuxième saison de l’Orange Fab France, l’accélérateur d’Orange. La phase de sélection a été rude puisque seules 5 start-ups ont été sélectionnées. Le projet OTONO-ME a donc fait l’unanimité auprès du jury de l’Orange Fab.

Nous bénéficions d’ores et déjà, depuis le 15 septembre 2014, des conseils d’experts du groupe ainsi que de sa visibilité médiatique.

L’objectif de cette accélération de 3 mois est d’aider les start-ups françaises ayant développé un produit innovant à accéder plus facilement au marché, aux canaux de distribution et à l’expertise des équipes d’Orange.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’Orange Fab France : http://www.orangefab.fr/

Aidants familiaux en France : un milieu encore en structuration

8 millions ! C’est le nombre total estimé d’aidants familiaux âgés de plus de 16 ans en France. Parmi ces personnes, il y en a environ 4 millions aidant au moins une personne de leur entourage âgée de plus de 60 ans.

Mais, quelle est la définition précise d’un aidant familial : c’est « la personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne »[1]. Cette aide peut prendre plusieurs formes : que démarches administratives, soutien psychologique, ou encore soins quotidiens.

  1. Les chiffres

Le monde des aidants familiaux est majoritairement composé de femmes. Ainsi, dans 66% des cas, ce sont des femmes qui prennent soin de leurs proches âgés de plus de 60 ans.

En règle générale, un aidant familial possède un lien direct avec la personne aidée. La moitié d’entre eux sont les enfants de la personne âgée et dans un  tiers des cas l’aidant familial est le conjoint.

L’âge moyen des aidants familiaux est de 55 ans. Une grande majorité d’entre eux sont donc en âge de travailler. 61% de ces personnes ont moins de 60 ans et doivent donc jongler entre leur vie professionnelle et leur vie d’aidant. 37% d’entre eux sont des aidants familiaux âgés de plus de 60 ans, et dans ce cas leur propre vieillesse entre en considération et peut poser des problèmes.

Enfin, on estime qu’un aidant a procuré une aide à un proche pendant en moyenne 16 ans.

  1. Les enjeux

De ce fait, de forts risques d’épuisements pour ces personnes sont à prévoir, d’un point de vue physique ou moral. Il y aurait effectivement deux aidants sur dix ressentant une forte fatigue morale ou physique. Toutefois, les aidants familiaux ne sont pas toujours conscients de leur degré d’épuisement par déni ou par culpabilité. Des dépressions touchent un aidant sur deux au bout de deux à trois ans.

C’est pourquoi il est important pour ces personnes de pouvoir partager leurs épreuves du quotidien sans jugement et d’avoir les conseils de personnes ayant vécu les mêmes expériences. De nombreux blogs, institutions, associations et entreprises sont au service des aidants familiaux. Ils peuvent leur prodiguer des conseils, des formations, des logements d’accueil de « répit » s’ils ont besoin de se reposer quelques temps, des financements…

Ces personnes sont soutenues financièrement mais seulement 16% des aidants estiment suffisants les apports financiers qu’ils perçoivent. De surcroît, il est encore peu commun de s’absenter de son lieu de travail de manière régulière afin de soutenir une personne âgée par exemple.

 

Le milieu des aidants familiaux est en pleine structuration depuis quelques années mais il reste encore un grand nombre d’étapes à franchir avant que ces personnes puissent recevoir l’aide suffisante allégeant leur quotidien.

 

Sources :

DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques)

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-aidants-familiaux-un-rempart-contre-la-maladie-le-handicap-ou-la-dependance-2013-10-06-1034513

 

[1] Source : Charte européenne de l’aidant familial

Santé connectée ou bien-être connecté ?

Le quantified self est une vraie tendance de fond, et les bracelets et montres connectées nous permettent de suivre un grand nombre d’informations nous concernant. Le marché des objets connectés en France devrait atteindre les 500 millions d’euros en 2016[1], soit une croissance de 50% en 3 ans. Mais la question que l’on pourrait se poser est la suivante : quelle est la différence entre la santé connectée et le bien-être connecté 

 

Le marché des objets connectés en France

 

Il existe bel et bien une différence majeure entre ces deux domaines de la e-santé.

1. La précision.

Le bien-être connecté correspond à tous les produits tels que les balances connectées, les bracelets et montres connectés qui sont d’ores et déjà plébiscités par les français. Ce type de produits nous fournit des informations sur notre « santé » (notre poids, le nombre de pas effectué au quotidien…) et peuvent être mis dans la catégorie de produits « loisirs ». Néanmoins, comme le gériatre du CHU de Toulouse Antoine Piau le mentionnait à l’université d’été de la e-santé 2014, ce type de produit fournit des informations encore imprécises. Il en a fait l’expérience en équipant son équipe de 6 traqueurs différents du marché pendant quelques semaines : l’analyse des résultats a ensuite montré qu’il y avait une discordance entre les données des différents dispositifs. Cette différence est problématique et ces produits ne sont donc pas encore exploitables ou valables sur le plan médical.

La santé connectée, contrairement au bien-être connecté, est une mesure fiable. Effectivement, des instruments tels que le tensiomètre ou le glucomètre permettent d’aider les médecins, entre autres, à connaître l’état de santé de leurs patients de manière précise afin de pouvoir les traiter plus efficacement.

2. De nombreuses technologies sont encore mal ciblées ou pas encore diffusées de manière efficiente. On peut citer par exemple la brosse à dent connectée. Au premier abord, on peut penser que ce type de produit n’est autre qu’un gadget de plus appartenant à la catégorie du « bien-être connecté », mais cela peut au contraire être un produit très avantageux pour certaines pathologies.

On peut donc dire que la différence est encore marquée entre le bien-être connecté et la santé connectée. Toutefois, les données récoltées par les bracelets connectés, par exemple, seront de plus en plus précises, et les frontières entre ces deux types de produits s’effaceront peu à peu.

 

Sources :

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-106929-les-objets-connectes-un-marche-mal-exploite-1029327.php

http://www.usine-digitale.fr/article/le-marche-des-objets-connectes-un-veritable-potentiel-industriel-pour-la-france-affirme-fred-potter.N263866

http://www.investessor.fr/espace-presse/actualites/557-les-objets-connectes-la-nouvelle-generation-d-internet.html

http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/marche-objets-connectes-selon-xerfi.shtml

 

[1] Selon une étude menée par notre partenaire Xerfi, d’après les données de GFK, L’Atelier BNP Paribas, Ifop, NPD et Strategy Analytics

#Management: Les makers seraient-ils les parfaits co-fondateurs pour monter une startup?

Fin mai, à l’occasion du festival « La Mêlée Numérique », une conférence ayant pour thème « Les makers, c’est aussi des startups » avait rassemblé plusieurs intervenants dont Aymeric Barthes, co-fondateur de Naio Technologies, Carole Zisa-Garat, fondatrice de Telegrafik et Simon Vacher, co-fondateur de Wimha. Leur point commun? Ils sont tous les 3, de près ou de loin, impliqués dans le mouvement des makers.

[…]

2 autres cas d’école, Carole Zisa-Garat, fondatrice de TELEGRAFIK s’est intéressée au mouvement des makers le jour où elle a souhaité concrétiser son idée. En se rapprochant des associations locales, elle a pu s’inspirer et adopter leur mode de fonctionnement pour lancer Otono Me, un système d’alerte discret pour personnes âgées. Une idée qu’elle n’aurait sans doute pas pu réaliser, sans l’appui de la communauté des makers locales, notamment animée par Benjamin Bohle-Roitelet, fondateur du tech studio, Ekito.

[…]

 

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Université d’été de la e-santé 2014 : bilan positif !

La huitième édition de l’université d’été de la e-santé a eu lieu du 2 au 4 juillet à Castres, réunissant des acteurs incontournables de l’e-santé et de la Silver Economie, tels que Inter Mutuelle Assistance,Thales, Withing, ou encore Pierre Fabre.

L’équipe de TELEGRAFIK était là, et a participé à différents ateliers et conférences. La discussion intitulée « les objets connectés : où allons-nous en terme d’usage ? » a notamment retenu notre attention, l’accent ayant été mis sur la différence entre le bien-être dans la santé et la santé connectée.

Mais surtout, Carole Zisa-Garat était présente en tant que membre de la filière Silver Economie au premier comité régional de filière, présidé par Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées. Un bilan des étapes déjà franchies a été tiré lors de cette réunion, et les prochains grands axes de travail ont été présentés, avec notamment la mise en place de quatre commissions de travail :

  • Innovation,
  • Territoires,
  • Ethique et responsabilité,
  • Stratégie globale.

Nous pensons que cette nouvelle organisation permettra de contribuer à la structuration d’une filière d’excellence :

  • en soutenant l’innovation,
  • en favorisant les transferts de technologies et la coopération entre les acteurs,
  • et enfin en contribuant à la mise en œuvre opérationnelle et marché des initiatives.

Université de la e-santé 2014

5 questions que l’on se pose quand on souhaite obtenir l’agrément de services à la personne

 1) Qu’est-ce que l’agrément de services à la personne ?

L’agrément est une autorisation administrative permettant à un organisme d’attester de la qualité de ses prestations et de bénéficier d’avantages sociaux et fiscaux : la TVA à 5,5%, le crédit d’impôt sur le revenu ou des exonérations de charges sociales.

L’agrément est valable pour une durée de cinq ans et renouvelable. Sa portée est départementale. En effet, si l’entreprise souhaite exercer son activité, à plus long terme, dans plusieurs départements, elle doit obtenir l’avis du président du conseil général du département concerné.

 

2) Il existe deux niveaux en matière de services à la personne. Quelles en sont les différences et les spécificités ?

D’une part, il existe la déclaration d’activité[1] qui n’est pas obligatoire pour exercer. Néanmoins, pour pouvoir bénéficier des avantages fiscaux et sociaux, cette déclaration doit obligatoirement être faite.

D’autre part, il existe également l’agrément[2] qui est, contrairement au précédent, indispensable pour les structures s’adressant à des publics fragiles (assistance aux personnes âgées fragilisées, les services aux personnes dépendantes ou en situation de handicap ainsi que la garde d’enfants de moins de 3 ans).[3]

 

3) Comment obtenir l’agrément ?

Pour obtenir l’agrément, certaines conditions sont requises :

– Respecter scrupuleusement un cahier des charges, composé d’une cinquantaine de points et rédigé par l’Agence nationale des services à la personne[4].

– Exercer exclusivement une ou plusieurs activités de services à la personne et ce au domicile de la personne. Dans le cas où l’entreprise souhaite avoir une activité secondaire, elle doit créer une nouvelle société (sauf exceptions pour certains organismes).

– Être en mesure de fournir les moyens (humains, financiers et matériels) suffisants pour pouvoir exercer l’activité dans les meilleures conditions. 

– Transmettre chaque mois un état statistique à la DTTEFP [5] et établir tous les ans un bilan annuel qualitatif et quantitatif de l’activité en reprenant les moyens mis en œuvre afin d’appliquer le cahier des charges.

– Avoir une charte de qualité unique à tous les établissements, dans le cas où l’entreprise possède plusieurs établissements.

– Le dirigeant ne doit pas avoir fait l’objet d’une condamnation depuis moins de 10 ans pour une infraction[6] et il ne doit pas être inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs ayant fait d’infractions sexuelles, dans le cas où l’activité est directement liée avec les mineurs.

 

4) Quelles activités sont soumises à l’agrément ?

Les activités soumises à l’agrément sont les suivantes :

– L’assistance aux personnes en situation de handicap (garde d’enfants en situation de handicap, aide aux actes essentiels de la vie quotidienne…) et/ou âgées ; ainsi que l’accompagnement de ces personnes à l’extérieur de leur domicile.

– La garde à domicile et l’accompagnement (hors domicile) des enfants de moins de 3 ans.

– La garde des malades, n’ayant pas besoin de soins spécifiques, que ce soit de jour comme de nuit.

– L’aide à la mobilité et au transport de personnes en difficulté pour se déplacer à l’extérieur de leur domicile. Il existe également la prestation de conduite du véhicule personnel des personnes dépendantes pour une personne qualifiée.

 

5) À qui s’adresser pour l’obtenir ?

Afin d’obtenir cet agrément, il faut entrer en contact avec la DIRECCTE[7]. L’instruction du dossier peut durer entre deux et trois mois. Ensuite, des contrôles sont effectués par des services de l’état afin de vérifier que les conditions requises spécifiées soient correctes.

L’agrément est ensuite délivré par le préfet du département dans lequel se situe le siège social de l’entreprise.

Finalement, la décision d’agrément est publiée au recueil des actes administratifs de la préfecture et est communiquée à l’Agence nationale des services à la personne ainsi qu’à l’URSSAF.

 

Sources :

http://www.dgcis.gouv.fr/services-a-la-personne/agrement

http://www.cci.fr/web/entreprises/l-agrement

http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F23633.xhtml

http://www.creersaboite.fr/actualites/lagrement-en-bref

http://www.entreprises.gouv.fr/services-a-la-personne

 

[1] Anciennement « agrément simple »

[2] Anciennement « agrément qualité »

[3] Article L. 7231-1 du Code du travail

[4] Voir la liste fixée par l’article D7231-1 du Code du travail

[5] Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle

[6] Se référer à l’article. L.128.1 du Code du Commerce

[7] Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi

Naïo Technologies remporte le Grand Prix de l’Economie Numérique 2014

La cérémonie de remise des 12èmes Trophées de l’Economie Numérique a eu lieu lors du salon La Mêlée Numérique, le 27 mai 2014 au Centre des Congrès Diagora à Toulouse-Labège. Concours désormais incontournable en Midi-Pyrénées, les Trophées de l’Économie Numérique mettent à l’honneur le savoir-faire et les initiatives des organisations humaines dans le développement de solutions et applications numériques remarquables. Pour cette 12ème édition, c’est Naïo Technologies qui décroche le Grand Prix de l’Economie Numérique.

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• Prix Spécial Coup de Cœur Christine Empociello 

TELEGRAFIK est un projet de services pour les personnes âgées vivant seules à leur domicile et leurs familles. Le principe : un système d’alerte non intrusif pour les personnes âgées susceptibles de faire l’objet d’une chute ou de se trouver en état de fragilité.

 

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Les Toulousains de Naïo Technologies, grands vainqueurs des Trophées de l’Économie numérique

C’est un des temps forts du salon La Mêlée Numérique : la 12e édition des Trophées de l’Économie numérique a récompensé hier mardi 27 mai neuf entreprises de Midi-Pyrénées. Objectif : mettre en avant le savoir-faire, les innovations et les initiatives locales dans le secteur du numérique. Le Grand Prix a été remis par Jean-Luc Moudenc à la société Naïo Technologies.

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Le Prix Coup de Cœur Christine Empociello a été attribué à la société toulousaine TELEGRAFIK, qui développe un système d’alerte pour personnes âgées qui vivent à leur domicile.

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Accompagnée par MPI, Telegrafik est le Coup de Cœur du jury des Trophées de l’Economie Numérique

Le jury des Trophées Numériques, organisés par la Mêlée numérique a attribué le Prix Spécial Coup de Cœur Christine Empociello à la PME toulousaine TELEGRAFIK. Start-up issue de Nubbo l’incubateur, Telegrafik a été primée pour son projet Otono-me.

Otono-me est un service pour les personnes âgées vivant seules à leur domicile, susceptibles de faire une chute, se trouver en état de fragilité ou avoir besoin d’assistance. Le principe : un système discret et non-intrusif détecte une activité anormale et envoie une alerte automatiquement aux services d’aide ou aux proches. Ce nouveau type de téléassistance ne nécessite pas de médaillon ou de bouton d’appel – le domicile est équipé de capteurs qui permettent de vérifier l’activité au sein du logement de façon continue.
La société TELEGRAFIK a vu le jour en mai 2013. Incubée au sein de Nubbo l’incubateur depuis Novembre 2013, la start-up de trois personnes se développe en collaboration avec de nombreux partenaires tels que le LAAS-CNRS. Le projet Otono-me bénéficie d’un service d’accompagnement de MPI.
Les 12èmes Trophées de l’économie numérique ont été remis hier soir à Labège, lors de la Mêlée Numérique. Ces Trophées mettent à l’honneur le savoir-faire et les initiatives des organisations humaines dans le développement de solutions et applications numériques remarquables. Le grand prix était attribué à Naïo Technologies, une entreprise également bien connue par MPI.
Remise des trophées lors de la 12ème édition de l'économie numérique
Crédit photo : Fabrice Lépissier / Pixvalue
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